Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine (USPO)

Négociation collective dans la pharmacie d’officine

Le mardi 7 juin 2022 s’est tenue la Commission partiaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) en présence des partenaires sociaux de la branche professionnelle de la pharmacie d’officine. A l’issue de cette réunion, trois accords collectifs ont été présentés dont l’USPO sera signataire, ils portent sur les thématiques suivantes :

 

La revalorisation de 3% de la valeur du point conventionnel de salaire

Après une première revalorisation du point officinal de 3% le 16 mars 2022, ce nouvel accord signé par les deux chambres patronales et deux syndicats représentatifs de salariés (UNSA et FO) prévoit une nouvelle revalorisation de 3% du point conventionnel de salaire. Celui-ci passera ainsi de 4,776 € à 4,919 €.

Cet accord ne sera applicable à toutes les pharmacies d’officines qu’à compter de la publication par le ministère du travail d’un arrêté d’extension.

Néanmoins, afin de prendre en compte le rythme actuel de l’inflation et l’urgence de maintenir le pouvoir d’achat des salariés, l’USPO demande une application à compter du 1er juillet 2022 à l’ensemble de ses adhérents.

 

La création du CQP Dispensation de Matériel Médical à l’Officine (DMMO)

La création d’un nouveau certificat de qualification professionnelle (CQP) portant sur la dispensation de matériel médical à l’officine a été actée par les partenaires sociaux.

Ils se sont aussi accordés sur une bonification mensuelle de 40 points de salaire pour les titulaires de ce CQP qui effectuent régulièrement les tâches qui lui sont associées.

 

La mise à jour des garanties de prévoyance

Enfin, le troisième accord prévoit la mise à jour des garanties de prévoyance et de frais de santé pour tenir compte notamment :

  • du maintien des garanties en cas de suspension du contrat de travail en présence d’une indemnisation de l’employeur ;
  • de la suppression de l’ancienneté minimale de 280 jours au sein du régime de prévoyance pour permettre l’indemnisation par l’organisme complémentaire en cas de congé maternité, paternité ou adoption ;
  • de la prise en charge du congé de deuil d’un enfant ;
  • de l’intégration du dispositif « monpsy » permettant une prise en charge des séances d’accompagnement psychologique.

Il convient enfin de préciser qu’aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de ces dispositions quel que soit l’organisme d’assurance complémentaire auquel est affiliée l’officine, Klésia ou APGIS.

 

Pierre-Olivier Variot, Président de l’USPO